DES DONNÉES SUR LE VIH

DONNÉES SCIENTIFIQUES

Voici une synthèse de données scientifiques qui sont la source de la reconnaissance de cet espoir d’une fin possible de l’épidémie du VIH/sida.

Une révolution importante est en cours dans la lutte menée contre l’épidémie du VIH. La science a réussi à démontrer que les traitements anti-VIH sont très efficaces, autant pour contrôler l’infection chez les personnes vivant avec le virus que pour empêcher l’infection chez une personne séronégative. Le traitement comme outil de prévention, mieux connu sous l’abréviation anglaise TasP (Treatment as Prevention), devient une arme puissante pour éradiquer l’épidémie du VIH/sida.

CONTRÔLER L’INFECTION

Pour les personnes vivant avec le VIH, le traitement de l’infection est vital. Il permet de réduire considérablement la quantité de virus dans le corps, à un point tel que ces personnes peuvent vivre longtemps et en assez bonne santé; l’espérance de vie d’une personne vivant avec le VIH est le même que celle d’une personne non infectée.

De plus, cette réduction massive de la quantité de virus par le traitement fait en sorte que le VIH ne se transmet plus. Ce qui fait que, mondialement, plus de 500 organisations, dont les Centers for Disease Control and Prevention, (la santé publique américaine), ont endossé : « Indétectable égale Intransmissible » (I = I).

Indétectable = Intransmissible (I = I)

Ce slogan simple veut dire que le VIH ne se transmet pas lorsqu’il n’est pas possible, par les outils de mesure actuellement disponibles, de détecter la quantité de virus dans le corps. Lorsque cette quantité est indétectable, le VIH devient alors intransmissible.

Cette affirmation découle des données de nombreuses études dont HPTN 052 et PARTNER. Ces études ont fait la preuve que les traitements contre le VIH efficaces empêchent la destruction du système immunitaire par le virus. Ne pouvant plus infecter les cellules de ce système, le VIH ne peut plus se répliquer et le nombre de copies dans le sang diminue, jusqu’à être indétectable.

Pour être indétectable, il est indispensable que la personne vivant avec le VIH ait un suivi médical régulier et qu’elle prenne, sans en oublier de doses, un traitement anti-VIH efficace. Lorsque la charge virale (mesure de la quantité de VIH) diminue et se maintient sous le seuil d’indétectabilité (moins de 40 copies du virus par ml de sang), les possibilités de transmission du VIH sont réduites à néant.

La science a aussi démontré que l’efficacité du traitement est plus élevée lorsque le dépistage est réalisé tôt après l’infection. Dans ce contexte, en traitant rapidement après l’annonce du diagnostic, le seuil d’indétectabilité sera atteint beaucoup plus vite, et le système immunitaire n’aura pas trop été détruit. Il est donc primordial de passer un test de dépistage pour avoir l’heure juste.

PRÉVENIR L’INFECTION

Prophylaxie postexposition sexuelle (PPE)

La prophylaxie postexposition (PPE) consiste en un traitement par antirétroviraux (combinaison de différents médicaments contre le VIH) d’une durée de quatre semaines accessibles à toute personne qui pense avoir été exposée au VIH. La PPE doit être prise dans les 72 heures suivant l’exposition afin de prévenir l’infection. Plus ce traitement est entamé tôt après la possible infection, plus son efficacité augmente. Au Québec, cette pratique est encadrée par un protocole de soins, tant pour les expositions en milieu de travail que dans d’autres contextes (utilisation de matériel d’injection souillé, relation sexuelle sans condom avec une personne dont on ignore le statut sérologique, etc.).

Certains professionnels de la santé non spécialisés en VIH peuvent ne pas connaître ce traitement, ce pour quoi il est recommandé de consulter des cliniques spécialisées dans le domaine du VIH et des ITSS. Si ce n’est pas possible, on se rend à l’urgence de l’hôpital le plus près de chez soi ou on contacte Infosanté au 811.  Il est important de préciser que c’est pour la PPE et que c’est urgent. Il est aussi possible d’obtenir de l’aide l’organisme de lutte contre le VIH de sa région.

Prophylaxie préexposition sexuelle (PrEP)

La prophylaxie préexposition sexuelle (PrEP) consiste en la prise d’un médicament contre le VIH afin de prévenir une infection. Cette stratégie de prévention est accessible aux personnes ayant obtenu une prescription lors d’une consultation médicale. Le médecin évalue alors le niveau de risque d’infection d’une personne en posant des questions sur ses pratiques sexuelles. La PrEP est offerte lorsque ce niveau de risque est élevé.

La PrEP est une nouvelle stratégie de prévention qui s’inscrit dans un protocole de soins tout récemment établi. Il y a donc peu de professionnels de la santé qui connaissent son existence. Il est recommandé de consulter des médecins spécialisés en VIH pour avoir accès à la PrEP. Ceux-ci, pour l’instant, pratiquent principalement à Montréal. Hors de Montréal, on invite la population à communiquer avec l’organisme de lutte contre le VIH de sa région.

Le test de dépistage du VIH s’avère l’outil par excellence pour préserver sa santé et celle de son, sa ou ses partenaires. Il doit s’inscrire dans une routine santé, tout comme une visite chez le dentiste.

Il est recommandé de se faire dépister chaque fois que l’on rencontre un nouveau ou une nouvelle partenaire, si l’on a plus de 3 partenaires en même temps, ou que l’on veut cesser l’usage du condom avec un partenaire régulier.

Comme la vie sexuelle évolue et se transforme, le moment du test de dépistage du VIH est tout choisi pour évaluer si les stratégies de prévention adoptées sont toujours adaptées à sa situation, en envisageant de nouvelles stratégies plus appropriées le cas échéant.

  • Le fait d’obtenir un test négatif au VIH constitue une belle occasion de réévaluer ses stratégies de prévention.
  • Un test positif au VIH entraîne le commencement d’un suivi médical régulier qui va permettre à la personne de contrôler l’infection par la prise quotidienne d’un traitement efficace, préservant ainsi sa santé et celle de ses partenaires.

HOMMES QUI ONT DES RELATIONS SEXUELLES AVEC DES HOMMES

Pour tous les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes — peu importe qu’ils soient célibataires, en couple ou dans tout autre arrangement non monogame — il est recommandé de se faire dépister une fois par année. Il est aussi recommandé de passer un test avant d’abandonner le condom avec un partenaire à long terme.

En présence des facteurs suivants, il est recommandé un test tous les 3 à 6 mois :

  • Avoir plus de 3 partenaires par année
  • Utiliser le condom de façon irrégulière
  • Consommer des drogues

PERSONNES HÉTÉROSEXUELLES

Pour toute personne qui a des relations sexuelles avec des personnes du sexe opposé — peu importe qu’elle soit célibataire, en couple ou dans tout autre arrangement non monogame — il est recommandé de passer un test de dépistage du moment qu’elle a eu un partenaire anonyme ou plus de 3 partenaires sexuels au cours de la dernière année.

FEMMES QUI ONT DES RELATIONS SEXUELLES AVEC DES FEMMES

Il n’y a pas de recommandations particulières pour le dépistage du VIH chez les femmes ayant des relations sexuelles avec des femmes.

En général, il est recommandé de se faire dépister lorsque la femme a eu une ou plusieurs partenaires anonymes, ou plus de 3 partenaires au cours des 12 derniers mois.

PERSONNES NON BINAIRES

Pour l’instant, le gouvernement n’a pas émis de recommandations spécifiques pour les personnes non binaires et les personnes trans. À la lumière des recommandations existantes, on suggère de se faire dépister au moins 1 fois par année et à chaque nouvelle rencontre. Il est aussi recommandé de se faire dépister avant d’abandonner le condom avec un nouveau ou une nouvelle partenaire.

En présence des facteurs suivants, il est recommandé de passer un test tous les 3 à 6 mois :

  • Avoir plus de 3 partenaires par année
  • Utiliser le condom de façon irrégulière
  • S’injecter avec une seringue déjà utilisée
  • Consommer des drogues

La fin de l’épidémie est enfin possible. Pour ce faire, les États doivent y investir temps, argent et ressources humaines. Le milieu international de lutte contre le VIH leur propose des objectifs (90-90-90) et un outil (la cascade de soins) pour y arriver.

OBJECTIFS 90-90-90

L’ONUSIDA a établi, pour 2020, des cibles concernant les taux de diagnostic, de traitement et de maintien d’une charge virale indétectable au sein d’une population donnée :

  • 90 % de toutes les personnes vivant avec le VIH sont au courant de leur statut ;
  • 90 % de toutes les personnes diagnostiquées séropositives reçoivent un traitement antirétroviral (TAR) continu ;
  • 90 % de toutes les personnes qui prennent un TAR maintiennent une charge virale indétectable.

L’atteinte de ces cibles – regroupées sous l’abréviation 90-90-90 – permettrait d’enrayer l’épidémie du VIH/sida. Plus vite ces cibles seront atteintes, plus vite on mettra fin à l’épidémie dans le monde.

Actuellement, de nombreux pays, dont la Suède, le Botswana et le Cambodge ont atteint ces objectifs.

En décembre 2016, l’Agence de santé publique du Canada a mesuré son progrès vers les cibles 90-90-90. La cascade canadienne se chiffrait alors ainsi :

  • 80 % des personnes vivant avec le VIH connaissaient leur statut sérologique ;
  • 76 % des personnes ayant reçu un diagnostic de VIH prenaient un TAR ;
  • 89 % des personnes recevant un TAR avaient une charge virale indétectable.

À la lumière de ces données, on peut estimer que 54 % de toutes les personnes vivant avec le VIH au Canada maintiennent actuellement une charge virale indétectable. Le Québec n’a pas encore chiffré sa cascade, mais y travaille.

LA CASCADE DE SOINS

La cascade de soins (ou cascade de traitement) présente les étapes successives nécessaires pour qu’une personne vivant avec le VIH atteigne une charge virale indétectable et maintienne un bon état de santé :

  1. Établir le nombre total de personnes vivant avec le VIH
  2. Établir le nombre de personnes ayant reçu un diagnostic positif au VIH
  3. Établir le nombre de personnes dirigées vers un service de soins adapté
  4. Établir le nombre de personnes retenues dans les soins
  5. Établir le nombre de personnes recevant un traitement contre le VIH
  6. Établir le nombre de personnes ayant une charge virale indétectable

Actuellement, on remarque une diminution constante du nombre de personnes à chacune des étapes. L’établissement de cette cascade permet à un État, une province ou une région de voir où il se situe par rapport à l’atteinte des objectifs 90-90-90, et de mettre en place des politiques facilitant l’accès aux soins adaptés et aux traitements.

L’ENGAGEMENT POLITIQUE

L’atteinte des cibles 90-90-90 et la diminution des écarts entre les différentes étapes de la cascade de soins nécessitent un engagement ferme de l’État, et la mise en place de politiques facilitant l’accès au dépistage ou permettant de réduire la stigmatisation et les discriminations qui nuisent aux efforts de dépistage.

Malheureusement, le Canada et le Québec ne considèrent plus comme prioritaire la lutte contre le VIH et s’en sont fortement désengagés. Or, sans une volonté claire et sans investissements à la hauteur des besoins du milieu VIH, l’atteinte des objectifs 90-90-90 sera difficile. Cela se traduira par de nouvelles infections ; infections qui pourraient être évitées vu l’efficacité des traitements contre le VIH à contrôler l’infection et à empêcher la transmission du virus.

De nombreuses études ont démontré l’efficacité de nouveaux outils de prévention, augmentant ainsi l’éventail des choix accessibles et permettant de combiner différents outils pour accroître la protection.

CONDOM

  • Le condom est reconnu comme très efficace lorsqu’utilisé correctement, et ce, depuis le début de l’épidémie ; période où il n’y avait aucun traitement, aucun contrôle de l’infection et où les mesures de charge virale étaient très élevées.
  • Selon certaines études, le taux d’efficacité du condom, lors de relations vaginales ou anales, serait de l’ordre de 70 à 80 %. Cependant, ce taux inclut autant les propriétés spécifiques du condom que les modalités d’utilisation : régularité ou non de l’usage, mauvaise manipulation et utilisation pour différentes pratiques (ex. : pour le sexe oral ou anal). Ce qui laisse présager que l’efficacité du condom serait en réalité plus élevée.[1]

DÉPISTAGE DU VIH

Le dépistage a toujours été un moyen efficace d’avoir l’heure juste sur son état de santé sexuelle. Le test de dépistage du VIH doit s’inscrire dans une routine santé, comme une visite chez le dentiste.

AUTRES STRATÉGIES

Malgré que l’Étude MOBILISE! s’adresse aux hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes, une grande part de l’information sur l’ensemble des stratégies de prévention peut être utile à tout le monde. Découvrir les outils proposés par MOBILISE !

[1] Tiré le 24 octobre 2017 de : http://www.catie.ca/fr/pdm/printemps-2013/les-condoms-infaillibles

Au cours des trois décennies de lutte contre le VIH/sida, de nombreuses recherches scientifiques ont été réalisées afin de trouver un traitement ou un vaccin permettant la guérison de l’infection au VIH. Malheureusement, ayant toutes échouées, le milieu de lutte contre le VIH est très prudent, voire sceptique, lorsque des résultats préliminaires sur une probable voie vers un traitement curatif sont publiés.

Cependant, à ce jour, certaines recherches semblent prometteuses comme l’identification des types de serrures (marqueurs) donnant accès aux réservoirs du VIH ou une étude anglaise sur un traitement curatif qui aurait permis d’éliminer l’entièreté des virus chez une personne infectée.

La transmission du VIH de la mère à l’enfant lors de la grossesse a diminué drastiquement au cours des vingt-cinq dernières années. Dans un document publié par CATIE, les résultats d’une étude qui s’est déroulée sur une période de 20 ans (1990 à 2010) démontrent :

  • qu’un traitement anti-VIH efficace protège le fœtus d’une infection au VIH ;
  • qu’au Canada, le taux global de transmission de la mère au fœtus se situe à près de 1 % ;
  • que ce taux diminuerait à 0,4 % lorsque les femmes commencent un traitement bien avant les quatre dernières semaines de la grossesse.

La réduction des méfaits est une approche qui repose sur un ensemble de principes d’actions, tels que la tolérance à l’endroit d’un comportement socialement et moralement controversé, l’approche coûts/bénéfices de la consommation de drogues, la réduction progressive des méfaits jusqu’à une éventuelle élimination de l’usage, la rencontre des usagers dans leurs milieux de vie, l’offre de services et de soins adaptés à leurs conditions physique et psychologique (assortie d’un minimum d’exigences), et le soutien et l’accompagnement des usagers dans leurs démarches d’autonomisation et de défense de leurs droits.

Pour en savoir plus, consulter le lien suivant.

La lutte contre le VIH et la fin de l’épidémie sont implicitement liées aux principes d’équité sociale, tels que promu par les différentes chartes des droits des personnes.

ÉQUITÉ ÉCONOMIQUE

La somme à débourser pour les médicaments anti-VIH ne cesse d’augmenter, ce qui peut entraîner – par manque de fonds – des interruptions ou des arrêts de traitement. De plus, l’intervention et les services aux populations les plus touchées par l’épidémie souffrent de sous-financement chronique. Finalement, les personnes en situation de grande précarité demeurent plus concernées par l’insécurité alimentaire de leur famille ou par la recherche d’un lieu où dormir : les préoccupations pour leur propre santé sont alors reléguées aux oubliettes.

Dans une étude exploratoire qui s’est déroulée entre 2011 et 2013, on affirme d’ailleurs que « Faciliter l’accès au logement est une forme de réponse aux inégalités dans les résultats de santé liés au VIH ». Consulter l’étude.

CONTRE LA DISCRIMINATION

La stigmatisation de certains groupes de personnes, tant au niveau de la société qu’à l’intérieur du système de santé, peut constituer un obstacle au dépistage du VIH et à l’accès aux soins. Qu’on pense à la sérophobie, au racisme, à l’homophobie, à la transphobie, à la discrimination envers les personnes qui exercent le travail du sexe ou aux préjugés contre les personnes utilisatrices de drogues, ce sont toutes des formes d’oppression qui peuvent entraîner de la méfiance envers le personnel soignant ou les ressources existantes au sein de populations spécifiques.

Il est important d’adopter nos approches aux personnes ayant des identités marginalisées. Par exemple, pour les personnes non binaires ou trans, il est impératif de développer une meilleure compréhension de leurs réalités, de cerner les facteurs qui augmentent leur risque d’infection au VIH, d’adapter nos façons de communiquer avec elles et de leur offrir des services et des soins qui répondent à leurs besoins. Nous devons tous participer à la mise en place d’une culture plus inclusive.

STATISTIQUES

Vous trouverez ici des statistiques récentes sur le VIH/sida au Québec, au Canada mais également à l’international.

Selon les dernières estimations de l’Agence de la santé publique du Canada datant de 2014, près de 20 000 personnes vivaient avec le VIH au Québec.

 

Selon le dernier rapport de l’Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ):

  • En 2016, 294 nouveaux diagnostics ont été rapportés au programme de surveillance québécois
  • Les hommes représentent 83 % et les femmes 17 % des nouveaux diagnostics
  • Les 25-49 ans constituent 56,6 % des nouveaux cas masculins et 52 % des nouveaux diagnostics chez les femmes
  • Les hommes ayant de relations sexuelles avec d’autres hommes (HARSAH) représentent 66 % des nouveaux diagnostics
  • 30,3 % des nouveaux diagnostics touchent les personnes hétérosexuelles
    • 16,7 % touchent les personnes originaires d’un pays où l’infection est endémique. Chez les femmes, cette catégorie d’exposition représente 64 % des femmes
    • 13,6 % touche les autres cas de transmission hétérosexuelle
  • 1,6 % des nouveaux diagnostics touchent les personnes qui utilisent les drogues par injection
  • Le recours aux services de dépistage du VIH intervient souvent tardivement puisque près du quart (23,1%) des nouveaux diagnostics sont dépistés avec des taux de CD4 inférieurs à 200.
  • Globalement, le nombre de nouveaux diagnostics pour le VIH est à la baisse. Toutefois, le taux semble se stabiliser depuis 2014. De plus, on note une diminution plus importante du nombre de nouveaux diagnostics chez les HARSAH et les personnes utilisatrices de drogues par injection.

L’Agence de Santé publique du Canada (ASPC) fournit plusieurs rapports épidémiologiques sur le VIH/sida. En 2014, on estimait à 80 469 le nombre de personnes vivant avec le VIH au Canada

 

  • En 2014, on dénombrait 2044 nouveaux cas d’infections déclarés par rapport à 2076 cas en 2013 soit une diminution de 1,5 %. Les proportions selon la catégorie d’exposition sont :
    • 48,8% HARSAH
    • 29,2% transmission hétérosexuelle
    • 13,1% UDI
    • 10% transmission hétérosexuelle, personnes provenant d’un pays ou le VIH est endémique
  • Les nouveaux diagnostics se répartissent entre 75,4% chez les hommes et 24,6% chez les femmes
  • Chez les hommes, 63,3% des nouveaux cas concernent des HARSAH
  • Chez les femmes, 63,9% des nouveaux cas concernent des contacts hétérosexuels dont 25,5% concernent des femmes originaires de pays ou le VIH est fort présent (endémique)
  • Les peuples autochtones ainsi que les personnes originaires de pays où le VIH est endémique sont surreprésentés dans l’épidémie du VIH au Canada dénotant l’importance d’approches spécifiques pour ces groupes.
  • Environ 21% des personnes vivant avec le VIH au Canada ignorent qu’elles sont séropositives.

Les données de l’ONUSIDA sont disponibles sur son site web. En 2015, on estime à 36,7 millions le nombre de personnes vivant avec le VIH dans le monde (34 millions – 39,8 millions).

 

  • 17 millions de personnes vivant avec le VIH ont accès aux traitements contre 7,5 millions en 2010.
  • On constate une diminution du nombre de nouvelles infections de l’ordre de 6 % depuis 2010 réparties ainsi :
    • Entre 8% et 14 % de diminution dans l’ensemble de l’Afrique sauf le Nord
    • 5 % de diminution en Asie et Pacifique
    • 57 % d’augmentation en Europe orientale et Asie centrale
    • 4 % d’augmentation au Moyen-Orient et en Afrique du Nord
  • 2,1 millions de personnes ont été infectées contre 2.2 millions en 2010
  • Le nombre de nouvelles infections parmi les enfants a diminué de 50 % depuis 2010
  • Le nombre de décès liés au sida a chuté de 45 % depuis 2005.
  • 1,1 million de personnes sont décédées de causes liées au sida